Le marketing est en perpétuelle évolution, mais ça, vous le savez déjà. Il suffit de voir à quelle vitesse changent les intitulés métiers – on ne parle plus de CMO (chief marketing officer) mais de CGO (chief growth officer), parait-il. Mais, au-delà des titres pompeux, à quoi va ressembler le marketing de demain ?

Le marketing évolue à une vitesse folle, et la pandémie n’a rien arrangé. Sous l’effet de la digitalisation à marche forcée, nos métiers ont dû s’adapter pour survivre. On a, par exemple, dû digitaliser la plupart des événements physiques et trouver des solutions pour rendre le virtuel aussi engageant que le présentiel. Avec l’arrivée du metaverse, des NFT, le développement de l’IA, le futur s’annonce aussi riche en mutations. Les agences devront s’adapter… ou disparaitre ☠️! Alors autant se préparer au monde qui vient et aux métiers de demain.

1 – Le règne de la data

Il n’a jamais été aussi facile d’évaluer avec précision l’efficacité d’une campagne marketing. Les données sont collectées, rassemblées, triées, traitées, et ce quel que soit le canal. On peut savoir qui a vu, réagi, aimé vos contenus… à tel point que cela peut devenir, pour certains, une obsession.

Pourtant, les données les plus élémentaires sont, bien que récoltées, souvent inexploitées. Combien de grandes entreprises envoient encore des campagnes d’emailing sans une once de segmentation ? Il suffit pourtant de quelques clics – et d’un peu de réflexion – dans la plus basique des solutions SaaS. Bref, les données sont là, alors utilisez-les… avant qu’elles ne soient plus disponibles (merci Apple Mail Privacy Protection 😊).

Une chose est sûre, le marketing de demain sera data ou ne sera pas !

Un changement de paradigme qui n’implique pas forcément l’apparition de nouveaux métiers, mais plutôt une évolution des métiers existants, avec un surplus de technicité. In fine, le consommateur est gagnant, puisqu’il profite d’une personnalisation accrue des contenus.

Chez Brainsonic Corp, nous pensons « Content & Performance » (dont le pôle est piloté par Cyril Dhénin) car les deux ne peuvent plus être considérés séparément. Quand on crée un contenu, on lui assigne un objectif et la data nous permet de savoir si cet objectif est rempli ou pas, et ce grâce à un dashboard pour nous rendre les données intelligibles. Notre mantra : un bon contenu, ce n’est pas seulement un contenu parfaitement réalisé, mais surtout un contenu qui a rempli ses objectifs.

2 – Tous engagés

La deuxième tendance qui modèle le marketing d’aujourd’hui et de demain, c’est l’engagement. Un engagement qui ne concerne plus seulement les audiences, mais aussi les marques, leurs dirigeants, leurs employés…

La RSE n’est plus cantonnée à un rôle de faire valoir mais doit infuser tous les contenus.

Les enjeux sociaux et environnementaux sont trop cruciaux pour être traités indépendamment du reste de la communication, et ils le seront encore plus dans le futur.

Les consommateurs adoptent un nouveau rapport à la consommation, et les entreprises doivent suivre. Les marques n’ont pas le choix que d’être plus humaines, sincères, proches des consommateurs, en mettant en avant leur vulnérabilité et leurs limites – en clair, elles gagnent à être plus transparentes.

Transparentes à la fois envers leurs clients et leurs employés. Car ce qui se passe à l’intérieur d’une entreprise finira, inévitablement, par déteindre sur son image à l’extérieur – et le secteur de la communication est bien placé pour en parler. C’est à la fois un enjeu pour la crédibilité de l’entreprise, et pour la marque employeur, à l’heure où des difficultés de recrutement voient le jour.

L’engagement est justement au cœur de l’ADN de Brainsonic Corp. Depuis toujours, nous engageons les audiences, mais nous sommes aussi engagés pour un avenir plus tolérant et durable. Rien d’étonnant à ce que PWC 2024 nous ait fait confiance pour prendre la parole sur les enjeux de confiance et de transformation durable des organisations, mettant en avant l’action collective pour un impact positif ou la RATP nous ait choisis pour sensibiliser leurs ses collaborateurs aux agissements sexistes et violences sexuelles .

Bref, « the engagement agency » n’a jamais aussi bien porté son nom.